Bureau de Sylphisius

En milieu d'aprés midi, aprés une journée assez chargée au Temple, le Grand Prêtre d'Aariba regagna son bureau au centre du chateau. Au passage il eut le temps de jetter un oeil à l'ancien bureau de Fastpouki. Il entrouvrit la porte et soupira. La poussière et le desordre semblaient s'être accumulés depuis quelques temps. Il referma la porte avant de gagner, deux portes plus loin, son propre lieu de travail.

"Demonio soit maudit..."

Aprés avoir forcé mainte fois sur la serrure avec violence, la porte ceda et finit par s'ouvrir. Immédiatement, le vieil homme ôta sa cape sur le siège qui "devisageait" la fenêtre. Il fit quelques pas vers la bibliothèque et caressa les ouvrages du bout des doigts avant d'en tirer un.

S'installant sur son bureau, il lut le rapport de la "revolte" de l'année 1267. Lorsqu'il eut finit sa lecture rapide, un sourire en coin la chose lui parut plutôt...

"...Facile !"

D'aprés les observations de Maître Defic, la revolte avait plus eut une origine de laissé allez par l'Empeureur, et aucunement une soudaine haîne du sytème imperial. Aussi il serait surement facile de reintroduire un digne représentant tel que Kadea Owaryn.

"Bien bien bien..."

On toqua à la porte.

"Entrez !"

Ulma, la servante en chef fit un pas à l'interieur avant de s'incliner devant Sylphisius.

"Comme vous l'avez mandé votre seigneurie, la grande salle est nettoyée. Reste qu'à voir la decoration."

Sylphisius content, croisa les mains et sourit à la vieille femme.

"Tout ceci est parfait. Je pense que les bannières murales arriveront dans la journée. Ne reste qu'à voir si on peut retrouver le gos siège..."

Car en effet, sous les ordres du Prêtre, tout était fin prés à recevoir l'Empereur. ne restait qu'à retrouver le trône de Darkemperor, surement une des choses les plus difficles dans un chateau aussi chaotique... mais surtout à convaincre le peuple et les deux régents.
A son avis, les deux hommes comprendraient sans peine, et qui sait ce que l'Empereur projetterait...?

"Vaquez à vos occupations ma brave Ulma, je chargerai bras de fer (Une appellation de l'un des domestiques les mieux batis du chateau) de le retrouver."

Elle salua et retourna à ses affaire.

La Prêtre tapota lassivements sur le bureau reflechissant à une idée pour annoncer la nouvelle...

Peu à peu, le vieux Prêtre élaborait dans sa tête tout un novueau système en s'appuyant sur les idées fournies par la longue histoire de l'Empire. Entre deux ratures sur un parchemin, il alluma comme à son habitude sa vieille pipe.

"Je suis sûr que Misakith nous soutiendra... Un seul moyen de le savoir."

Il se pencha sur son bureau avant de crier au milieu d'une boufée.

"Ohé ?"

Rien ne se passa.

"Ohé...?"

Pas un bruit de plus.

"PAR AARIBA N'Y A T-IL DONC PERSONNE ?"

Sans que le vieil homme eut plus à attendre, un garde entrouvrit avec hésitation la porte, puis une fosi certain d'avoir bien identifié la source de bruit nuisible... (Il le pensa bien fort en regardant Sylphisius !) il s'avança dans la pièce et salua respectueusement.

"Vous m'avez mandé Sire ?"

Le Prêtre hocha plutôt deux fois qu'une la tête.

"En effet. Vueillez voir si le Régent Misakith est présent et n'est point occupé. Auquel cas si vous pouviez l'accompagner jsuqu'à mon bureau."

Il soufla dans sa pipe, la tenant d'une main et regarda le garde qui semblait hésitant, ne sachant trop si Sylphisius allait ajouter quelque chose.

"Qu'attendez vous ?"

Le garde fila courant presque pour sortir du bureau avant de readopter une allure penaude et las.

Alors que le Régent Misakith était en train de travailler dans son bureau, un garda tapa alors à sa porte. Le Marchand releva la tête et observa l’Impérial qui entra.

-« Bonjour, Messire Misakith, je viens vous faire part d’une demande du Grand Prêtre d’Aariba, Sylphisius. Si vous avez comme il l’a demandé du temps à lui consacrer, il vous demande dans son bureau. »

Le Responsable de l’Ordre du Trésor se redressa en rangeant rapidement les dossiers qui traînaient et en soufflant sur la bougie qui serait à l’éclairer lors de ses écrits.

-« Bien, bien, je vous remercie. Je vous suis immédiatement. »

L’homme épousseta ses manches et remit sa cape en place, puis il suivit le garde à travers les moult couloirs jusqu’à atteindre le lieu désirait par Grand Prêtre d’Aariba, Sylphisius. Le Garde tapa de nouveau à la porte puis les deux hommes entèrent. Il s’inclina puis sortit en refermant la porte. Misakith sourit et prit la parole.

-« Salutations Grand Prêtre d’Aariba, Sylphisius, quelle joie de vous voir. On m’a dit que vous m’aviez fait mander. Je suis donc venu sous votre attente. Mais avant tout, comment vous portez vous ? »

A l'entrée de Misakith, le vieil se leva pour saluer en s'inlinant lui aussi. Puis invitant le Régent à gagner le siège, il lui repondit d'un ton amical :

"Vous savez Messire Misakith, ma santé est de fer ! Mais quant à vous ? Voilà quelques temps que je ne vous avais vu en personne !?"

Il fumettait sa pipe, et tout en parlant à Misakith, lui tendait quelques parchemins expliquant grossierment son projet.

Le Régent de l’Empire prit place devant Sylphisius en souriant. Il épousseta ses manches puis s’enquit de lui répondre au sujet de la question qu’il lui avait posé.

-« Eh bien, pour ma part, les choses se déroulent au niveau économique à merveille. J’espère que vous avez eu vent des traités signés avec Trigorn mais aussi de la remontée commerciale qui s’est opérée depuis que les démons et les bandits de grands chemins ont quitté nos campagnes grâce au Paladins et à notre Armée.

Néanmoins, je ne vous cache pas que nous craignons une attaque armée des démons et nous sommes à un niveau d’alerte conséquent. Néanmoins avec le Général Alliage, nous avons pris les mesures nécessaires et nous sommes fin prêt. »

Misakith saisit alors les papiers que lui tendaient Sylphisius et commença sa lecture. D’après ceux-ci, un Empereur était donc de retour et la régence allait prendre fin.

-« Herm, non point que je sois contre, mais j’aimerais davantage d’explications Sylphisius. Vous me savez ouvert, mais le peuple serait il prêt à cela ? »

Le Prêtre tapota le manuscrit contenant les rapports de l'année precedente.

"Daprés mes quelques lectures sur cette... Revolution, voici ma vision des choses. Comme vous le savez, Messire Fastpouki a eut quelques difficultés à son retour. Il s'était trop longtemps accoutumé à l'air du voyage et avait perdu quelques peu de son autorité. Je pense que la populace l'a ainsi pensé.
Par ailleurs, bon nombre de soldats étaient contre cette idée et seront ravis d'un retour d'un Empereur digne de ce nom ! Aussi sous le poids de l'armée et d'un bonne partie des villages - J'encourage le clergé à inculquer cette idée aux fidèles - tout le mnode se ralliera normalement à cette idée.
Mais mes presomptions ne sont que peu fondées."

Il renifla fortement laissant un peu apparaître son ruhme peu pronnoncé. Par la suite il lui raconta son idée de conseillers, de remaniement de la hierarchie.

Sylphisius se leva et regarda Misakith en lui souriant.

"Si vous voulez bien que nous rencontrions le pretendant au trône je suis sûr que vous resterez sur cette idée ! Il est ici même dans le chateau !"

Il fit le tour du bureau, et esperait que Misakith le suive à travers les couloirs du chateau.

Sauveur cogna a la porte et décida d'entrer.

Bonjour maitre,j'ai remarquer qu'il vous manquait quel'qun pour les écuries. Je me propose volontaire pour etre maitre d'écuries et durant mes heures perdues j'aiderais lunha dans la diplomatie.

Le vieil homme en effet à son bureau s'occupait à reorganiser bon nombre d'affaires. D'un signe de la main il indiqua le siège.

"Mais prenez donc place Messire, nous allons voir cela."

Puis se levant non sans quelques douleurs de dos, il s'approcha de sa grande bibliothèque. Rapidement il trouva ce qu'il cherchait et tira un recueil de parchemins.
Feuilletant les pages il continua de parler à Sauveur.

"Je crois en effet qu'il n'y a personne si ce n'est le vieux Tom qui s'occupe de l'Ecurie..."

Il tapota la page trouvée et écrivit quelques choses à la plume.

"Et bien vous voici desormais chargé de l'Ecurie ! Si vous voulez bien signer... Si vous ne savez écrire faites juste une croix. Et pour ce qui est d'aider Dame Lunha rien ne vous en empêche. "

'jai bien fait d'écouter dans mes cours d'écriture avec ma mère'

Sauveur prit la pluma et signa

Merci messire et au revoir

"Passez une bonne jorunée !"

Il salua l'homme de la main avant de se charger des missives pour les villages du pays.

Jafouin frappa à la porte du bureau de Sylphisius.

Elle attendit quelques secondes puis ce décida à entrer. Un air de stupéfaction s'afficha sur son visage lorsqu'elle entra. Ce vieux Sylphisius dormait à point fermer sur son bureau, une coulée de bave à la bouche.

Jafouin avança vers le bureau et avec un cri de mort elle fit sursauté ce vieil homme.

He... monsieur. Dit-elle

"Par Aariba !"

Se secouant la tête il regarda Jafouin. Agitant le doigt il s'apprêtait à la reprimander de le deranger en plein ... travail. Mais i lse ravisat et prefera savoir ce qui amenait la jeune fée.

"Que me vaut votre visite Gente Dame Jafouin ?"

Je suis désolé de vous avoir déranger en pleins...travail. Lui dit Jafouin.

Mais j'aimerais savoir si travailler en temps que musicienne ce pouvait.
J'aimerais bien offrire mes services dans ce domaine. Je joue très bien de plusieurs instruments et j'aimerais bien partager mon talent avec les oreilles du peuple de Bélériand.

"Bien entendu que cela est possible !"

Il tapota le registre des travailleurs de la Capitale et le fit glisser à la bonne page vers Jafouin.

"Vous n'aurez qu'à mettre votre nom et signer... Ou si vous ne savez écrire je vous aiderai."

Il tira une boufée de sa pipe et agitant le doigt...

"Vous pourrez exercer votre art au théatre. Il est tout récent et n'a été que trés peu utilisé."

Jafouin regarda Sylphisius sortir le registre pour s'arrêter sur la page de sa personne.

Mais bien sur que je sais écrire. Dit-elle avec un sourire au lèvres.

Jafouin prit la plume et signa dans le registre.

Je me ferais un plaisir de jouer pour le peuple de Bélérian tout en pratiquant mon métier et ma passion.

Jafouin déposa la plume.

Le vieil homme ferma le registre en souriant.

"Et bien vous voici desormais Musicienne."

Il realisa qu'il n'avait encore que peu vu Jafouin.

"Avez vous deja pris logement dans la cité ?"

Non, mais j'aimerais bien m'en approprier un près du théâtre, mon futur lieu de travail.

Lemy attend toujours devat la porte pour qu'on lui dise d'entrer...

(C'est quand tu veux Sylph' je tiens aps a répondre après noel tout de même x_x)

"Heurk hreuk"

Sylphisius s'éclaircissait la gorge avec élégance et grâce lorsqu'il les invita à entrer.

"C'est ouvert !"

"Une... échoppe à flûte ?"

Il haussa les épaules ne comprenant pas vraiment la chose.

"Que voulez vous donc faire de ce bâtiment ?"

(Il y a qu'en demandant gentillement les chose que ca marche =D )

Lémy entra, toujours suivie de Garr. Elle entra la première laissant la porte a fermer pour son compagnon. Les deux complicent s'approchèrent du bureau De Sylphisius et Lemy prit la parole

Pourquoi n'agissons-nous pas? Rien ne bouge, on construit nos défences, certe, mais a quoi cela sert? Ils finiront par les détruir comme tout le reste...
Lémy s'était penché sur le bureau et fixait le grand prètre.

L'armée royale devait détruir le pont menant au repère de démons, mais cela n'a toujours pas été fait. Pourquoi?

Je viens donc me plaindre, du fait qu'on agit pas assez pour vaincre ces satanés démons!

On m'a apprit une chose, sur les offencive, la meilleur défence c'est l'attaque.

Cette phrase qu'elle n'avait plus sortit a l'un de ses supérieur depuis longtemps reffit enfin surface.

Si on reste là a défendre nos positions, on finira par s'afaiblir, et eux finiront par se multiplier. Tandit que si on agit, on aura plus de chances d'en finir...

Elle se tu enfin, laissant a présent la parole a Sylphisius.