Prison Imperiale

(Si tu aurais été plus attentive au rp des Elfes noirs, Elfe a décidé de mettre plus de lien avec Vespérae dans le bg, et a donc enlevé le langage Drow, pour un langage Elfe noir, encore au stade de projet (et encore..<_<) Voila toute l'histoire du pourquoi du comment de la non utilisation de ce langage Drow.)

(Excusez moi d'intervenir dans une partie RP.
Effectivement Drizz.
Le BG de la Croisade Noire se refait entièrement pour coller avec celui des elfes noirs (Pas des drows ni des druchiis ni des feys mais des elfes noirs) Les drows n’existent pas dans le BG de Vesperae. (Il y a trois ans j’étais le seul drow, d’autres après se sont mis à suivre les drows) Enfin tout ça pour dire que Vendui, Deshmal est toléré entre les membres des deux Croisade (Noire et Narthere) Donc en attendant pour les elfes noirs des deux Croisades, le traducteur ne sert plus à rien. (Sauf pour certains noms).

Mais tu ne le savais pas Ballerine puisque tu n’es pas présente sur notre forum. Voilà et sinon Drizz est quelqu’un de très bien placé pour savoir ce que la Croisade fait ou ne fait pas. (Mais il tient sa langue sinon je la lui tranche !)

( Ah.. celle la )


Toujours muet et solidement attaché, gisant au sol, le lycan ne bronchait pas, Il ne laissait paraître aucun signe de violence ou d'agressivité.
Il se contentait d'ecouter les voix qui se disputaient, et celle d'un homme s'en prenant a une autre fille... étant immoblisé, ce dernier ne pouvait voir qu'une asperité entre deux moellons de granit par laquelle des rats se glissaient quotidiennement toujours à l'affut de la moindre nourriture

(avant ma capture tout ca hein)
Godrïn mena Sepultura dans une cellule tout en recommandant au garde d'appeller Vyn pour s'occuper d'elle quand il aura le temps..

Amolia sortit, poussant un simulacre de grognement.

(Plutôt moi qui traîne ces temps-ci, désolé )

Le mur était rouge de sang aux endroits où il avait été gratté. Mais, le Barde, les doigts meurtris, continuaient son passe-temps favori de cellule.

**Faut que je me prépare à toutes éventualités...**

Il regarda ses mains ensanglantées et plongea l'une d'elle dans son pantalon, sous son caleçon.
Derrière lui, il entendit les gardes ricaner et dire entre eux que même les démons aimaient les plaisirs solitaires... Réaction primaire de soldats, en somme.

**... Personne n'en saura jamais rien...**

Quelques secondes plus tard, il ressortit sa main de son pantalon et lui refit gratter le mur.

**... Mais ça sera risquer pour ma vie...**

Un liquide chaud et rouge se remit à couler le long de ses mains.

**... Mais ils ne m'auront pas...**

Peu à peu, le mur s'effritait.

**... Ils ne m'auront jamais! Jamais!**

Sous prétexte de travail de préparation à la Création, à la Ferme aux Poulpes, le poulpe entra dans la cellule.

- Poujour?

Le Barde, allongé sur la paillasse, releva mollement la tête vers la source de la voix.

- Bonjour, Poulpy.

Le poulpe vint s'asseoir à côté du captif qui lui souffla, sa voix incitant son interlocuteur à en faire autant.

- Alors?
- L'Empereur souhaite te garder.
- Chiottes!

L'homme poussa un soupir d'exaspération.

- Et pourquoi il veut pas qu'on me relâche?
- Il parrait que tu sais des choses.
- Je vois. En gros, il me ficheront la paix aprés s'être assuré que je suis parfaitement clean et donc, pas un démon.
- C'est un peu prés cela, oui.
- Bon, bon, bon!... Réfléchissons... Réfléchissons!... Réfléchissons! Ce coup-ci, il va falloir jouer serré, trés serré... ... ... Tu pourrais me recopier des symbôles, à la Ferme?
- Euh... Oui, si tu me fonnes un model, je pourrai, oui.
- T'as de quoi écrire avec toi?...


Monsieur Poulpy sortit un petit agenda et un baton de fusain de la saccoche qu'il avait avec lui.

- Tiens.
- Merci.

Le Barde commença dès lors à barbouiller de noir les feuilles de l'agenda.

- Je te mets les symbôles avec le nombre d'exemplaire qu'il me faudrais pour chacun d'eux.
- D'accord.
- Donc... J'aurai besoin de sept symbôles de Télèportation sur feuilles... Tu me prépareras aussi un symbôle de Souvenir avec 55 kilo', environ, de terre mouillée.. Et il serait aussi bien que tu me prépares des petits cartons d'invitations et une belle plume d'écriture, s'il-te-plaît.
- Ca sera tout?
- Oui.
- Que comptes-tu faire?

Le Barde lui conta le début de son plan.

- ... ... ... Permets-moi d'êtres septique.
- Je le suis aussi.
- Et aprés?

L'être humain termina son récit de projet d'évasion.

- Il va falloir être rapide.
- Très.
- Et pour les symbôles de télèportation? Je les mets à l'endroit habituel.
- A l'endroit habituel.
- Et pour celui de la capitale?
- Tu me le mets dans l'arbre, là, où le chien est venu manger dans ma main, l'autre jour... Tu te souviens?
- Le chien blanc?
- Ouais. Rappelles-toi, je t'avais montré une belle branche... Et bien, c'est LA, que tu va me faire le symbôle.
- Ok.
- Ah! Et embarque ta femme avec toi, ça parraitra moins loûche un couple qui grave quelque chose dans un tronc qu'un poulpe solitaire... On peut penser qu'ils écrivent leur amour dans un tronc d'arbre.
- C'est plus sûr, oui.

Le poulpe rangea ses affaires et aprés les salutations d'usage, il quitta la prison impériale laissant derriére lui le Barde sur sa paillasse.

Il faisait nuit.

Sur sa paillasse, le Barde faisait semblant de formir mais derrière le mur qui donne un peu d'intimité aux pensionnaires du goële, les gardes ne faisaient pas semblant de jouer aux cartes et de boire. Entre les doigts maigrichons de l'accusé allongé, son caleçon tâché de sang et à sa portée, un sceau d'eau pour la toilettes des locataires.

Dehors, 1 heure sonna; il était temps de filer.

Sans bruit, le Barde leva ses poignets au niveau de sa bouche et mordit leurs veines jusqu'au sang: abondamment, un liquide chaud se mit à couler le long de ses avants-bras. Avec rapidité mais avec silence, le captif les plongea dans le fond d'eau du sceau et patienta... Peu à peu, il sentait son sang le quitter; peu à peu, il sentait son Emprunt mourir; peu à peu, il sentait un doux et délicat Rejet se faire sans un bruit. Moins d'une minute plus tard, Vikenti Perenna était mort et Iermil Dharmac avait pris sa place dans sa cellule.

A présent, il fallait faire vite, trés vite.

Toujours caché derriére le mur pour l'intimité des pensionnaires de la prison, le démon rammassa méliculeusement les quelques reste de l'Emprunt qui trainaient de ci, de là sur la paillasse et attrapa le caleçon de Vikenti ensanglanté par un symbôle de télèportation. Puis, tout en dessinant un autre symbôle de télèportation sur le sol, sous le lit en paille, Dharmac récita mentalement l'incantation adéquate à la Télèportation par Symbôles et disparut, avec le caleçon du Barde, sans un bruit, ni une quelconque lumiére.



Habillé très légèrement, le démon réaparut dans le symbôle dessiné sous le tas de paille. Rien n'avais changé: les gardes jouaient toujours aux cartes en riant grassement. Alors, rapidement, Dharmac effaça au pied le symbôle sur le sol, observa la feuille griffonnée qu'il avait emmenée avec lui, récita une nouvelle fois l'incantation de Télèportation par Symbôles; sans oublier de déposer sur le lit improvisé un petit carton d'invitation sur lequel on pouvait lire:

Citation :

"Oyé! Oyé! Braves Gens! Le Sir Perenna Vikenti vous attend dans les Jardins Impériaux!"