le bureau de Django

Au détour des couloirs Django trouva son bureau. L'impérial fut surpris que l'on ait déja placé une plaque d'étain sur la porte indiquant ''Bureau de Django Dragovian, officier en charge de la milice de Bélériand et des aigles blancs''. Et sous l'inscription se trouvait une gravure représentant un aigle portant fierement entre ses serres une banderole abritant le célebre ''Gloire a L'empire''. Le chef de la milice toucha la plaque d'un geste quasi respectueux . puis introduisit la clef dans la serrure et entra dans son nouveau lieu de travail. Une fois a l'intérieur l'officier ne put que s'extasier sur les lieux : Une grande fenêtre faisant toute la largeur du bureau éclairait ainsi la piece et donnait une magnifique vue sur la place. Deux armures, une de l'armée impériale et une de Shinato étaient disposés sur les côtés de la porte d'entrée. Les murs de gauches et de droites étaient garnis de lames diverses, venant toutes de la collection privée de l'officier. Vers le bout de la piece se situait le bureau, un bureau en saule pleureur magnifiquement décoré et agrémenté d'un siege qui semblait des plus confortable. Django s'avança vers son bureau et remarqua les deux étagères disposées sur le côté gauche de la pièce. Ces dernières contenaient tous les dossiers des soldats ainsi que les divers rapports de différentes missions. Du côté droit se trouvaient entremêlés les drapeaux de Bélériand et de l'Empire. L'officier contempla un moment la grand place de sa fenêtre puis tourna les talons et quitta son bureau l'esprit serein, en se disant que demain serait un autre jour, un jour avec beaucoup plus de responsabilités.

Traversant les couloirs du château impérial, le Général avait été repris de la nostalgie de la capitale, auquel il n'avait plus mit pied depuis un certain temps, affaires personnelles obligent. Se dirigeant par hasard vers son bureau, il s'arrêta avec curiosité devant une nouvelle salle aménagée par le chef de la milice de Bélériand... Django?

Un demi-sourire accroché sur les lèvres, Alliage mit un genou à terre et déposa une petite gaine contenant une douzaine de ses fameuses aiguilles empoisonnées. A défaut de pouvoir faire un long discours, un présent parlerait à sa place.
Et, sans s'attarder d'avantage, le Général s'éclipsa avant que des gardes ne posent trop de question sur sa venue.

En rentrant de la salle du trône Django se rendit dans son bureau. Devant la porte il constata qu'une gaine d'aiguille était placée en évidence devant l'entrée du bureau. L'officier s'agenouilla, tira une aiguille de la gaine et la regarda sous tous les angles. Pas de doutes: le général était passé par ici. Django sourit faiblement, oubliant ses divers ennuis un moment et rentra dans son bureau ou il déposa la gaine d'aiguilles sur deux crochets plantés dans le mur, entre une rapière et un sabre ayant appartenu au démon Kärn. Puis l'officier se dirigea vers la grande fenètre de son bureau, regarda la grand place de Bélériand d'un air mélancolique Puis s'installa a son bureau, considérant l'empilement de papiers déposés sur son bureau.
''Eh bah...la journée va être dure...''

Et l'officier trempa sa plume dans l'encrier, dégagea une feuille au hasard du tas et commenca son travail de bureaucrate accompli

Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 23/12/2008

Après avoir airé dans la cité puis demandé son chemin, Aeb se trouvait enfin devant les portes du bureau de l'officier dit Django.
Le guerrier frappa simplement à la porte, trois coup.

'Je me demande de quoi il à l'air...'

L'officier nettoyait une de ses nombreuses lames en regardant le paysage enneigé qui s'offrait à lui depuis la fenètre quand il entendit trois coups sourds à la porte. Django rengaina la lame dans son foureau, alla la ranger sur ses crochets puis se réinstala à son bureau en lançant d'une voix joyeuse

-Entrez!

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Aeb ouvrit la porte et se retrouva devant le dit Django. Il s'inclina hâtivement.

- Bonsoir Messires, désolé de vous déranger à une heure si tardive. Je viens d'être accepté dans les rangs de l'Empire, on ma conseillé d'aller à votre rencontre, le plus tôt sera le mieux.

Django écouta attentivement les explications de l'homme puis lui lança du même ton enjoué

-Alors Alors...vous avez plusieurs offres d'emploi qui s'offrent a vous dans le domaine militaire. Vous pouvez rejoindre la milice de la ville, integrer l'armée et devenir un de nos nombreux soldats ou encore tenter d'entrer dans l'unité des aigles blancs, l'unité dite ''d'élite'' de la capitale.

L'officier joignit ses mains et les posa contre le bureau en attendant la réponse de l'homme.

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Aeb réfléchit quelques secondes.

- Hm pouvez vous me donner plus de détails sur chacune de ces professions?

Django enchaina directement

-La milice est l'organisme chargé de la sécurité de Bélériand. L'armée impériale...ben y'a pas grand chose à dire dessus, vous êtes un soldat parmi tant d'autres de l'Empire. La troisieme option, constitue à intégrer mon unité, les aigles blancs. En soi nous agissons un peu sur tous les terrains, si il y a un souci dans Bélériand. Si un de nos supérieurs nous demande de le protèger pour un trajet nous le faisons. Je suis désolé mais je n'ai pas plus de précisions à vous donner.

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Aeb sourit

- Bon et bien je pense que mon choix et tout fait, je voudrais intégrer les Aigles Blancs messires !

Django prit un papyrus vierge dans la pile de papier et extirpa sa plume de l'encrier avant d'écrire quelques mots tout en expliquant la situation à la recrue

-Soit, pour integrer l'unité vous allez passer un mois de formation dans l'unité du soldat Alramir, c'est un de mes subordonnés. J'assisterais à plusieurs entrainements et à la fin de ce mois j'aviserai en conséquence.

L'officier signa fièrement le papier et le donna à Aeb avant de lui dire

-Vous présenterez cette lettre à Alramir quand vous le verrez. Il occupe la salle d'entrainement numéro quatre de huit a douze heures tous les jours. Sur ce il ne me reste qu'a vous souhaiter bonne chance, l'entrainement est rude mais les objectifs que nous visons valent bien celà. Avez vous d'autres questions?

L'officier déposa la plume dans l'encrier, se replaça correctement dans son fauteuil en mettant ses mains derrière la tête et attendit la réponse de son interlocuteur.

Django rentra dans son bureau l'air soucieux, comme il le craignait la pièce était surchargée de dossiers et autres rapports en tout genre, entassés la depuis près de trois semaines. Django posa calmement son aube sur la chaise réservée aux visiteurs, accrocha sa veste au porte manteau et déposa ses sabres sur leurs rateliers respectifs. Django regarda un moment par la fenetre les commercants fermer leurs commerces pour la nuit et les fêtards traverser la place en direction des diverses tavernes de Bélériand en vue de noyer dans l'alcool tel ou tel êvenement joyeux. L'impérial soupira longuement, regrettant de ne pouvoir être l'un de ces joyeux lurons en train de s'enfiler une bonne bière naine et se laissa tomber lourdement sur sa chaise, trempa sa plume dans l'encrier et tira le dossier le plus proche de sa main, prêt à y apposer sa signature.

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