Prison Imperiale

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 31/05/2007

Minoko voulais jouer son propre jeu avec Django. Elle le regardait dans les yeux, avec un leger sourir moqueur. Elle ne faisait rien d'autre, toujours appuyé sur le grillage. Elle le regardait et lui aussi, un regard de défi.

'Tu a vraiment trop d'espoir, tu espère que je vais tout te dire, mais c'est pas ce que je vais faire. Je vais te laisser deviner, chercher par toi-même. Peut-être qu'un jour tu trouveras qu'elle est mon problème.'

Django décida d'abandonner. Il savait que l'on n'arrivait pas a tenir tete a un assassin. La plupart des assassins n'ont pas la langue pendue et celle-ci en était un fameux éxemple.

Bon je vais vous laisser ici encore une journée ou deux pour que vous ne vous blessiez pas d'avantage. Apres cela on pourra recommencer ce petit ''jeu''.

Django tourna les talons et quitta la prison la tete pleine de question.

(HRP: tu peux déja aller Rp des cet apres-midi hein, je veux pas t'empecher de Rp ou encore d'xp :p)

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 31/05/2007

Minoko resta dans ca celulle deux jours donc. Elle y dormit malgré l'inconfortabilité du lit. Mangeant ce qui lui était maigrement offert tout en se disant que si Django trouvait la véritée elle aurait droit a un tribunal, ou quelque chose dans ce genre. Le deuxième jour étant arrivé, elle attendait la venue nouvelle de Django, sa machoire allait legerement mieux mais lui faisait encore mal lorsqu'elle l'utilisait.

Django revint enfin a la prison mais avec une tete de déterré. Lui qui aimait tenir ses promesses il ne saurait pas tenir celle-ci. Le sergent regarda Minoko d'un air ennuyé et lui annonca

-euh... désolé mais je ne peux pas vous faire liberer. Le géneral Alliage souhaiterai vous parler hélas il est parti pour un long entrainemment. Donc vous devrez rester ici plus longtemps que prévu. Environ une semaine, j'imagine que vous devez penser que c'est long une semaine mais je ferais le néscessaire pour que votre séjour en célulle soit plus agréable que ces deux derniers jours...Je vous ferais apporter un repas complet matin midi et soir et je m'assurerais que votre machoire guérit bien comme il faut.

Le sergent se tut et appuya sa tete contre les barreaux. Sans doute devait-il se douter du sort qui attendait Minoko si elle ne voulait pas parler.

(HRP: y'a eu un bete changemment de programme. tu devras te servir d'un autre perso pendant une semaine ou alors ne pas te connecter....)

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 31/05/2007

Minoko fut surprise de la réaction de Django vis-à-vis d'elle. Pourquoi tout d'un coup il la traiterait bien? Pourquoi sa tête s'est-elle abbattue sur les bareaux? Elle essaya à nouveau de parler, mais sas trop ouvrir la bouche.

Je sais que pour tous ce que j'ai fais je mérite de mourir, mais il n'y a pas que moi qui mérite la mort... Et pour répondre à la question que vous vous posez, oui j'ai reçu l'entrainnement de Sliterin. Car autres fois il était dans la même situation que moi aujourd'hui, mais lui a réussi, moi, pas vraiment...

On sentait la tristesse et la souffrence qu'elle éprouvait, surtout lorsqu'elle en parlait. Maintenant qu'elle avait avoué certaines choses, peut-être que Django la comprendrait.

Django releva la tete. Au moins c'était . Il savait ce que Slitérin avait fait pendant la période ou ils ne s'étaient vus. Il regarde Minoko d'un air amical. Il comprenait ce qu'elle ressentait, apres tout il y eut un temps ou Django faisait lui aussi ce genre de travail.

Soit... Maintenant je sais comment a vécu le sous-lieutenant avant l'Empire. Mais je pense que vous ne méritez pas une vie comme celle que vous menez. De plus cette voie ne débouche sur rien de bon croyez-moi. Je suis sur que vous pouvez vous en sortir et vivre une vie normale. Sur ce je vais transmetre ces quelques informations a mon géneral qui vous fera sortir plus tot de prison. Et j'espere ne plus devoir vous y amener d'ailleurs.

Sur ces mots le médecin tourna les talons et quitta la prison d'un pas pressé pour transmettre diverses les diverses informations a Alliage.

Sliterin entra et se dirigea vers la cellule de Minoko.

J'ai un service à te demander...

Minoko: Et comment je fais? je suis enfermée entre 4 murs.

Je te libère et je te paie généreusement *Minoko se lève*

minoko: J'écoute...

On m'a volé mon insigne, un certain Dierfal, je veux que tu le retrouve pour moi, je ne voudrais pas que des démons s'empare de Bélériand par ma faute.

Minoko: Tu me demandes beaucoup la...

Je te paierais ce que tu veux, et je t'empèche le tribunal... Je m'arrangerais avec Django. Tu es là mieux placer pour t'infiltrer, personne ne te connait, et tu es aussi discrete que l'ombre elle même.

Minoko: Très bien fait moi sortir d'ici.

Sliterin sourit et ouvrit la porte de la cellule. Il prit ses précautions en attachant les mains de la jeune femme et en lui mettant un sac sur la tête. Il se dirigea ensuite vers les écuries et prit un cheval qui les amènera vers Trigorn.

Django entra a la prison peu de temps apres. Il venait voir comme chaque jour pour vérifier l'état de santé de Minoko. Quand il vit la céllulle vide il se sentit perdu.

'elle s'est évadée? '

Le sergent s'approcha de la céllulle qui ne semblait pas avoir été fracturée Quelqu'un avait du lui ouvrir.

'Et comment j'explique ca au général moi?'

Django cette fois-ci entieremment perdu quitta la prison d'un pas énergique et courrut chez lui rédiger une lettre pour le géneral. Effectivemment Minoko devait encore passer sous l'intérogatoire d'Alliage. Django savait qu'il était actuellement responsable de l'état de Minoko. Surtout que sa machoire était encore fragile. Pourtant, en rentrant chez lui Django comprit qu'il ne pouvait y avoir qu'un traitre ou alors c'était simplemment le géneral qui était venu l'interroger. Quoi qu'il en soit, cela inquiétait Django au plus haut point.

Django entra dans la prison acompagné de Sliterin. Ils avaient ensemble observés les tours de gardes de la prison. C'était l'heure de la pause d'un garde et un autra allait arriver. Le sergent et Sous-lieutenant entrerent dans la prison qui était actuellemment non surveillée.Le sergent regarda la porte de la cellulle ou se trouvait Minoko et il sortit son couteau. Le médecin l'introduisit dans la serrure et fit quelques mouvemments de maniere a ouvrir la cellule tout en la cassant comme on pourrait faire avec un objet de fortune. Le sergent se dépecha de ranger son couteau et fit un léger clin d'oeil au sous-lieutenant.

-tu est officiellemment tiré d'affaire. On aura qu'a dire qu'elle avait un crochet ou quelque chose d'autre qu'elle avait cachée sur elle voire meme qu'elle m'a volé un kunai pendant un interrogatoire. Enfin bref, pas un mot de tout cela sinon on tombe tous les deux.

Le nouveau garde arriva et salua les deux gradés sans se poser de questions, il en avait tellemment vu dans ce métier apres tout. Django se dirigea vers la sortie en faisant un bref signe de main a Slitérin, encore frissonant de ce qu'il avait fait.

Sliterin lui ne s'inquieta pas trop, il restait serein. Mais il toucha deux mots à Django, des mots auxquels on aurait pu ne pas s'attendre.

C'est tout de même étonnant, tout ces evenements... Les insignes volés, les orcs... et parmis tout cela une voleuse qui essaie de se débarasser des riches et des hommes de bien. Que manigance Démonio? Entre nous, penses-tu qu'une nouvelle attaque est possible?

Django émit un soupir et il regarda Sliterin d'un air surpris, il ne voyait pas éxactemment le rapport avec cette affaire la mais il allait juste se contenter de répondre

A mon avis, la voleuse, le voleur d'insigne et les autres sont suremment ensemble. Mais cela ne me préocuppe pas encore trop, tu n'est pas encore au courant mais il y a une sorte de culte: l'aurore Pourpre, ils se servent de l'eau de Laucian pour mettre les gens a leur merci,et ca c'est un probleme majeur. Sinon pour répondre a ta question oui je me doute que l'on a pas pris nos insignes pour faire joli, qu'il y a suremment quelqu'un qui va s'infiltrer au chateau Royal et dans Béleriand mais pour quelle raison? Mystere. Faudrait juste penser a faire graver nos noms sur nos insignes, ca éviterais bien des emmerdes comme ceux que l'on a maintenant. Et puis pour les histoires de dieux et de religions, ca me passe au dessus de la tete. J'vis pour proteger l'Empire et ceux que j'aime, pas pour accuser tel ou tel dieu comme cause de la cruauté des hommes.

A ces mots le sergent impérial quitta la prison et rentra chez lui, pas vraiment fier de lui mais content d'avoir sauvé un ami

Entre 3 ou 4 voyages à travers les différents lieux de Bélériand,pour rattraper son retard dut à son absense prolongée sur l'île hunter,Alliage avait décidé d'aller aux prisons voir la situation avec cette "Minoko" qui était enfermée depuis quelques temps. Il fut bien surprit en voyant la cellule endommagée en face de lui...

- Garde...

- ...Oui Général?

- Expliquez moi ça. Vous avez 30 secondes.

Fixant l'homme en armure,le Général l'écouta bredouiller avant qu'il ne lui explique finalement que la cellule avait été trouvée endommagée...Comme cela... Alors que personne ne se trouvait à l'intérieur.

- Pardon?

Le garde eut bien de la peine à lui expliquer qu'il n'y avait personne et qu'il avait trouvé la cellule dans cet état en prenant son tour de garde.

- Il y avait une prisonnière ici. Django l'a t-il libéré?

L'homme haussa les épaules,il n'avait pas été là à ce moment. Plusieurs soldats furent alors convoqués,et le registre des prisons fut soigneusement consulté. D'après ce que le gardien à l'entrée des prisons avait noté,elle n'avait plus été dans sa cellule depuis le passage du sous-lieutenant.

- Je vois, merci.

Et le Général sortit des lieux,sans ajouter un seul mot de plus...

2gardes rentrèrent dans les prisons de Bélériand en tirant un homme blond, vétu d'une belle longue cape de couleur sombre. Ils ouvrirent une célulle au hasard et y poserent le dénommé Haplo, membre de l'Aurore Pourpre sur la banquette qui sert de ''lit''aux ''clients'' des magnifiques géoles de Bélériand. Par la suite les gardes sortirent de la celulle en n'oubliant pas de fermer la porte a clef et de la retirer pour aller la poser sur la table du garde principal. Par la suite nos deux sous-gradés quitèrent la prison en se racontant des blagues vaseuses et stupides.

Sliterin entra dans cette prison accompagné de la jeune Minoko, celle pour qui on avait fait toute une mise en scène. Cette fois le garde regardait Sliterin avec plus d'attention, et le suivit même. Sliterin trouva une cellule et y jeta l'assassine qui fut d'ailleur étonnée d'une telle brutalitée.

Minoko: Laise moi plus de temps!

Sliterin Je t'en ai laissé et tu en as profité pour semer la pagaille! Je comptais sur toi pour récupèrer cet insigne et toi, tu as essayer de tuer quelqu'un et encore heureux que je te suivais à ce moment!

Il claqua la porte et se tourna vers le garde qui l'avait suivit.

Retournez à votre poste!

Minoko craca par terre et foudroya Sliterin du regard avant qu'il ne reparte.

- Geolier: Aller rentre l'a d'dans!

Dit le géolier en poussant Rukainn dans la géôle. L'homme enleva les fer au prisonier avant de refermer la porte en la claquant. Le démon observa alors l'étroite pièce, sombre et tout aussi humide que celle de l'Armée du Roy, Grand Tyran pour certain, roy généreux pour d'autres, bref la géôle ressemblait fortement à ceux là. A l'exception près d'une petite fente munit elle aussi de bareau d'acier, dont certains était le refuge pour la rouille, éclairant ainsi d'une pâle lueur la demeure du prisonier.

Le condamné s'asseya au fond de la petite cellule puant l'humidité et donc la moisissure. Il y avait aussi, et ça comme toutes autres prisons, une orgie d'odeur corporel venant des hommes, certains criminels, d'autres buveurs invétérés.

- C'est charmant ici..

Dit l'individu en cage tel un animal où les géôliers seraient des enfants admirant la créature que l'ont venait d'ammener. Quel spectacle, il est vrai. L'homme pour qui ces mêmes géôliers travaillaient, est dans cette dite prison de fer et de pierre.

Le lieutenant de la garde personnelle du Roy Guildamesh - qui était d'ailleurs introuvable dans le royaume de Drakonia- se releva pour s'allonger sur la paillasse infestée de puces et d'autres cancrolats bien répugniant aux yeux des nobles attendant le verdicte, qui lui même connaissait déjà.

Misakith avait été averti de l’arrivée de Rukainn dans les geôles de l’Empire. Le Trésorier décida de se charger de la tâche qui consistait à avertir le prévenu des accusations qui reposent contre lui. Le Trésorier était froid à l’idée de revoir Rukainn, le traître. L’homme qui trahit l’Empire jusqu’à rejoindre les démons, l’homme qu’il avait aidé alors que peu de monde croyait en lui.

Le Conseiller de l’Empereur descendit lentement les escaliers qui menaient aux prisons Impériales. Il observa alors devant lui, l’hybride. Il possédait toujours cet air hautain et distant. Le Marchand ferma les yeux, respira un bon coup puis s’avança jusqu’à la prison où se trouvait l’homme livré par les Royalistes. Misakith inclina lentement la tête puis prit la parole sans laisser le temps à Rukainn de répondre.

-« Bonjour, Messire Rukainn. Dans le cadre de votre arrestation par les membres de l’Armée Royale, vous avez été transféré dans le territoire Impérial pour être jugé. Les accusations reposant contre vous sont, traîtrise envers l’Empire, non respect de l’Empire et tentative de coopération avec les forces démoniaque. Reconnaissez vous ces chefs d’accusation, Rukainn ? »

La voix de Misakith était calme et posé, ce discours avait été mainte et mainte fois répété par l’homme pour qu’il ne traduise aucun sentiment lors de sa prononciation.

Le démon observant le plafond gris de sa géôle, tourna la tête vers Misakith quand celui-ci se mit à parler.

- Ouais.

De toute façon, le prisonier savait ce qu'il allait lui arriver alors pourquoi faire de longs discour.

Misakith acquiesça lentement la tête à l’encontre de l’hybride Rukainn aux yeux vairons.

-« En ce jour du 16 Falonas 1238, Rukainn ici présent reconnaît les crimes pour lequel il est accusé. Maintenant, souhaitez vous vous exprimer sur de potentiels plans que l’Union Démoniaque aurait préparé à l’encontre de l’Alliance Humaine ? Toute information sur ce sujet sera prise en compte lors de la délibération finale vis-à-vis de la peine qui sera décidée. Dans le cas contraire, si vous n’avez rien d’autre à ajouter. Cette conversation prendra fin. »

Il se releva d'un coup et s'avança vers les barreaux.

- Hé.. Attendez une minute. Non je ne reconnais pas ces faits là. Je n'ai jamais trahit l'Empire car cet dit Empire n'a jamais marché comme l'Armée Royale ou chez les Templiers. Nous à l'Empire, à l'époque on marchait comme une grande famille. Et dans un famille, il y a des gens qui prennent leur envol et c'est comme ça.

Et je n'ai jamais tué ni revelé quelconque information concernant Bélériand et les environs alors de quoi vous permettez vous de dire que je suis un traitre? Les gens qui partent ne sont pas des traitres pour autant, ils partent car ils ont mieux à faire ailleurs.

Il marqua une pause avant de reprendre.

- Et pour l'Union Démoniaque ouais, je connais quelque chose: ils ont prévu de déverser un flot de miel sur Vesperae et d'envoyer des ours..

Information érronée ou réelle? Après tout il ne fallait pas voir ça au premier plan mais chercher une explication.

Le Trésorier observa la réaction du prisonnier de l’Empire. Le fait d’avouer ces crimes ne l’avaient pas dérangé un peu plus tôt mais désormais qui la chose soit officielle semblait le réveiller.

-« Nous sommes une famille et sans un mot, sans une parole vous nous avez quitté deux fois. Vous avez quitté votre famille car vous aviez quelque chose de mieux à faire ailleurs ? Vous parlez donc à ce moment là de votre action dans l’Ordre Noir que vous avez rejoint juste après votre départ. Dois je comprendre donc que vous aviez à faire quelque chose dans l’Union Démoniaque ? Si c’est le cas, alors c’est que bel et bien vous avez trahi les idéaux impériaux.

Pour ce qui est des potentielles informations que vous auriez livré sur Bélériand. Vos affirmations ne peuvent en aucun cas uniquement nous satisfaire dans la mesure où nous ne pouvons prouver la véracité de vos paroles. Je pense que vous comprendrez cela. »

Misakith haussa les sourcils lorsque Rukainn énonça cette histoire de miel et d’ours. Etait ce une simple ironie ou alors un message..

-« Personne ne nous écoute ici, si vous avez quelque chose à avouer sur l’Union Démoniaque, faites le maintenant. Sinon acceptez de couvrir leur méfait et vous serez donc complice. »

Rukainn soupira, Misakith ne semblait donc pas comprendre et jouer sur les mots devait etre son passe-temps.

- Les raisons du pourquoi j'ai rejoind l'Ordre Noire que j'ai quitté peu de temps après, me sont miennes. Mais ce n'est en aucuns cas pour servir l'Union Démoniaque. Mais vous ne pouvez guère comprendre cela.

I se tourna et s'avança vers le mur.

- Je ne dirais rien, pour la simple raison que je ne suis pas un, de ceux qui avoue tout quand le moment est opportun. Vous comprendrez mon message lorsque le temps arrivera. Cependant sachez que je ne suis guère fier de ce que va faire l'Union Démoniaque et je suis totalement contre leur idée.

Il alla se r'allonger sur sa paillasse. Laissez les gens dans le doute était une bonne chose à faire.

Misakith grinça des dents, le mystère que Rukainn laissait planer sur toute cette histoire commençait à l’agacer. S’il continuait à rester reclus sur ses positions, c’est pour complicité qu’il plongerait. Néanmoins, l’hybride semblait ne pas s’y intéresser.

-« Continuer de faire des secrets ne vous amènera nulle part, Rukainn. Soit, demeurez silencieux, mais c’est vous qui serez tué en premier. Cependant se taire est tellement plus facile comme si tout ce que l’on pouvait vous dire ne vous intéressez pas. En descendant, j’aurais espérer trouver une raison que l’on vous laisse la vie sauve, et bien non, vous attendez passivement la mort. Si c’est réellement ce que vous désirez, rester sur cette paillasse à attendre la grande faucheuse qui se fera un plaisir de prendre votre vie. Vous la lui présentez tellement bien il faut l’avouer. »

- La grande faucheuse ne viendra pas, Misakith. Car, dois-je vous le rappeller, Démonio ayant conclu un pacte avec Vanilius, celui-ci ne prend pas les âmes des démons. De plus la rose des sables empeche quiconque de venir ou de sortir des Enfers. Nous nous retrouverons alors, mais vous ne me reconnaitrez pas.

Il avait déjà prévu son plan c'était pour ça qu'il ne disait rien.

- Je connais énormement de choses: l'Emplacement de Darklord, de l'Ordre Noire, de Min'Raza et bien d'autres choses encore. Et même sur ce qu'il va se produire.

Je serais mort en premier? Et bien soit. Néanmoins mes secrets resterons bien gardé. Et vous, ainsi que l'Empire dormiraient mal craignant le fléau des démons.

Le démon soupira avant de reprendre la parole.

- Quel triste déchéance hein? L'heure d'une nouvelle vie approche à grand pas pour ma part, et pour vous, le fléau frappera à votre porte et vous emmenera à Vanilius.

- Maintenant si vous n'avez plus rien à me dire, vous pouvez vous en aller.

-« L’Empire ne cèdera pas Rukainn et jusqu’au bout nous combattrons pour nos idéaux et même si je dois mourir avant vous, les efforts que nous avons effectué resteront dans l’histoire. Nous avons la chance de ne pas être dévoré par la cruauté et la méchanceté comme vous, et même si nous vivrons moins longtemps, nos crimes n’égaleront jamais les autres. J’espère que cela pèsera sur votre conscience, en mettant en postulat le fait que vous en ayez une. »

Misakith tourna les talons.

-« Je repasserai voir si vous avez changé d’avis. D’ici là, vous êtes prisonnier. Je pense que vous connaissez bien ce que cela met en cause. »

Le Trésorier quitta les prisons.

Misakith descendit les escaliers conduisant à la prison Impérial. Le Trésorier avait espéré que l’accusé Rukainn avait pris sa décision et avait décidé de collaborer vis-à-vis de cette étrange nouvelle qu’il avait annoncée. Cela demeurait pour le moment encore flou et le marchand n’arrivait pas à trouver de sens à cette mascarade. Le Trésorier s’avança jusqu’à la cellule de Rukainn et l’observa longuement.

-« Bien le bonjour, Rukainn. Je suis venu comme je vous l’ai promis voir ce qu’il en était vis-à-vis de la décision que vous deviez prendre. Si vous décidez de ne rien dire, vous serez conduit jusqu’à la place, et tué pour les accusations que l’Empire vous porte. »

Le Trésorier s’arrêta pour reprendre son souffle et tenta de demeurer stoïque vis-à-vis de la triste situation qui se profilait à l’horizon.

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