Cela faisait un bon mois que Misakith et Godrïn étaient partis pour la ville portuaire. Les deux hommes avaient pu pratiquer un travail performant. Le nain avait les matières à employer et Misakith leur coût ou des matières moins chères y ressemblant grandement. Misakith était encore dans la ville portuaire et Godrïn se trouvait déjà dans la charrette devant les ramener. Le Marchand était face aux chefs de Ingénieurs, Mirfaël Durtil.
-« Ce fut un plaisir de travailler avec vous Mirfaël, je suis impatient de voir les avancements des travaux. Votre renommée est si grande au sein de l’Empire qu’il ne fait nul doute que la construction sera une réussite. Je vais rejoindre Bélériand, où l’Empereur doit m’attendre pour le rapport. Dès que j’aurais les plans du premier bateau, après vérification, je vous les ferai parvenir. »
Le Chef des ingénieurs sourit au Trésorier puis saisit les plans dans sa main. Il remit lentement ses lunettes en place et passa sa main dans ses cheveux qui étaient au vent grâce à l’air marin.
-« Ne vous en faites pas, Misakith et merci de votre confiance dans mes créations. Cette construction ne saurait être un échec grâce aux notes de votre ami et vous-même. De plus, je vous remercie pour les engagements commerciaux pratiqués vis-à-vis des villes voisines pour les matières premières, nous serons livrés rapidement à crédit pour le moment et ensuite, nous pourrons rembourser. Je pensais que cela ne serait possible et pardonnez moi d’en avoir douté. »
Durant le séjour, les deux hommes ne s’étaient pas tout le temps aussi bien entendu. Les plans commerciaux de Misakith avaient laissé douté l’ingénieur ce qui avait engendré une dispute un soir dans une taverne. Néanmoins, c’est Godrïn, deux choppes à la main qui les avait réconcilié en vidant d’un trait les choppes des deux hommes. Tout d’abord chacun d’eux étaient devenu rouge puis ils avaient éclaté de rire. Peu de temps après, le stratagème commercial de Misakith se révéla être un succès. Les deux hommes se serrèrent la main et le Trésorier Impérial rentra dans la charrette.
Le Voyage de retour se déroula sans aucun problème et c’est avec plaisir qu’ils virent la cité Impériale de Bélériand à leur arrivée. Le nain et l’humain se quittèrent pour reprendre chacun leur travail respectif. Le Trésorier envoya son rapport à l’Empereur, le jour même puis il retourna dans son bureau où un dur travail l’attendait.