Zone Principale

Au crépuscule, alors que le soleil se couchait lentement sur les rues de la Capitale, beaucoup de mouvements avaient lieu à la Bibliothèque Impériale, nombreux scribes allaient et venaient dans multiples rayons et coins de la Bibliothèque s’attelant ainsi à la grande tache de la recherche d’un ouvrage qui pourrait être le dernier espoir des Templiers, voir de l’alliance…nombreux livres, parchemins et brochures ornaient la longue table principale de la Bibliothèque mais malgré cet élan de travail intense et contrairement à ce qu’il y paraissait, ce n’était pas dans une atmosphère d’excitation et de tension que se déroulaient ces recherches mais,plutôt dans une ambiance sereine, le Gardien avait toujours dit à ses scribes qu’il ne sert à rien d’entendre pour jouir des bienfaits de la lecture, mais qu’il suffit de lire et que donc le vacarme et la hâte sont deux notions étrangères en cette bibliothèque, surtout lors de recherches importantes.

Alors que le Gardien avait fait de nombreuses recherches pendant de longues heures, un sourire vint enfin se poser sur son visage quand il se saisit un ouvrage d’une grande caisse sur laquelle les inscriptions « Archive de l’Empire : 1er régime » figuraient.

"Enfin, je les retrouvais…les travaux du scribe Stracos, qui quitta l’Empire jadis après avoir achevé cet ultime ouvrage"

- Sir Gardien, serait ce que vous cherchez si durement depuis tout ce temps ?

Le Gardien fut interrompu dans ses pensées par l’un des scribes de la Bibliothèque qui, attiré par des documents si poussiéreux que le Maître des Ecrits tenait, vint exprimé sa curiosité dans l’espoir que ce fussent bien les documents pour lesquels tant de recherche était effectuées…

- Effectivement…voila le seul vestige de l’Empire capable de redonnait espoir aux guildes de l’alliance, veuillez dire aux autres scribes d’arrêter toutes recherches, nous tenons enfin cet ouvrage si précieux pour de nombreuses races.

Le scribe exécuta la demande du Gardien qui s’installa calmement sur la table principale pour lire cet extrait des archives de l’ancien Empire, pendant sa lecture un détail vint poser problème dans sa réflexion…

* air très pensif *

" La perle Impériale…malheureusement, elle n’est plus en ces lieux et a été récupéré si je me souviens bien par… « Cette guilde », afin de préserver intact et a l’abris des pilleurs les reliques les plus sacrés d’un royaume déchu…"

Après avoir achevé sa lecture si importante, le Gardien se dirigea vers la sortie de la Bibliothèque pour mander un entretien avec l’Empereur…

Exécutant les dernier préparatifs avants on départ, le Gardien fit un dernier détour à la Bibliothèque, vérifiant une dernière fois si les ouvrages avait été rangés et classés dans l’ordre le plus absolu qui soit, les scribes travaillaient tous de manière régulière et avec respect pour ce lieu spirituelle qu'était la Bibliothèque Impériale et à l'approche de l'aura lumineuse du Gardien, Lanos, l'un d'eux s'approcha pour lui poser une question pertinente.

- Maître Gardien, devons nous à nouveau faire fermer les portes de la Bibliothèque ?

Après un long silence, le Gardien répondit d'un air serein...

- Non , les citoyens de l'Empire n'ont pas a être pénalisé également des conséquences indirectes de la fièvres des marais, même si je me retire quelque temps de la Capitale...Veuillez faire mander Dame Rhéva.

Le scribe s'exécuta et partit à la recherche de l'Humaine Rhéva.

Le Gardien attendait patiement Rhéva assis sur l'une des plus belles tables en ébene de la Bibliothèque. A l'arrivée de celle ci , il se leva pour la saluer respectueusement...quelque chose de particulier dans le comportement de son invité? Peut être un soupson de crainte mais le Gardien afficha un sourire de bienveillance envers Rhéva car elle n'était pas mandée pour des réprimandes mais surtout pour une décision.

- Bienvenue à vous Humaine Rhéva, je vous remercie d'avoir répondu si vite à mon appel car le temps nous est, en ces moments, très précieux.

* Salue Rhéva *

La jeune femme s'inclina devant cette personne qu'elle respectait du plus profond de son coeur.

En quoi pourrais-je vous être utile, Messire? Dites moi ce que je peux faire, je suis à votre disposition.

'J'espère au moins pouvoir être réellement utile...'

Le Gardien regarda Rhéva comme si il lisait dans ses yeux et prit une profonde inspiration car le temps pressait et il devait se hâter.

- Je n’ais pu m'empêcher d’observer durant la réunion à laquelle nous avons tous été convoqués, que vous paraissiez mal à l'aise, non dans votre élément.

Le Gardien se leva et se plaça devant une fenêtre donnant sur les jardins Impériaux.

- Vos antécédents expliquent très certainement la difficulté que vous rencontrez pour vous adapter à l'Empire même si vous sentez bien que ce lieu est votre foyer, et bien que vous ayez acquis un rang honorable, je doute que ce titre ainsi que le nouveau "luxe" de vos appartements soit suffisants pour vous aider complètement à vous trouvez dans cette nouvelle vie qui s’annonce, même si cela y contribue grandement.

* Fixe par la fenêtre un magnifique rosier du jardin *

- Le plus fragile des bourgeons fini toujours par donner la plus belle rose comme dans ses jardins impériaux...mais si ce bourgeon grandit et évolue dans un environnement qui ne lui est pas bénéfique, ou aucun soin ne lui est prodigué, le résultat n'est pas le même...il se peut parfois qu’il reste toujours un bourgeon.

* Se retourne vers Rhéva *

- Cette loi s'applique à la nature comme aux humains, vous avez la volonté de changer de vie et l'environnement qui vous entoure vous y aide mais je pense, et arrêtez moi si je me trompe, que plongez et vous lancez dans une activité qui pourrait faire jaillir certaines passions de votre coeur seraient décisifs pour que vous puissiez enfin vous sentir ici "chez vous".

* Fixe Rhéva *

- Et je pense humblement être assez bien placé pour penser que l'environnement de cette Bibliothèque vous est serein et chaleureux, que vous l’affectionnez particulièrement, et il pourrait être le facteur déterminant pour vous aider dans votre quête de recherche de votre nouvelle vie et de lecture...oui, je pense qu'ici plus qu'ailleurs vos passions et vos sentiments s'exprimeront de manière plus importante.

* Prend un air interrogateur *

- Mais ce ne sont que des suppositions relatives, vous seuls détenez les réponses à vos propres questions et c'est pourquoi aujourd’hui je vous propose de devenir assistante du Gérant des écrits et de travailler officiellement dans cette Bibliothèque Impériale aux côtés de nombreux scribes qui vous aideront également si besoin est. Voyez vous je dois quitter l’Empire sous peu et cette situation est une opportunité pour vous de saisir cette occasion qui se présente soudainement. En travaillant ici, vous pourrez a la fois apprendre le langage des livres mais également épanouir votre langage du cœur a travers les centaines d’ouvrages qui règnent en ces lieux, j’attend votre réponse… Humaine Rhéva, accepterez vous que le bourgeon de votre cœur puissent s’épanouir en ces lieux pour donner une magnifique rose ? la décision vous appartient.

* Attend patiemment une réponse. *

La jeune femme écoutait comme à chaque fois avec une grande attention les propos de Gardien. Et comme à son habitude, il voyait clair en elle, et même bien plus loin qu’elle-même ne réussissait à voir.
Elle regardait avec lui les roses au dehors, émerveillée par la beauté de la nature. Elle comprenait au fur et à mesure où il voulait en venir, et ses yeux s’éclairaient un peu plus à chaque phrase prononcée par l’être qu’elle respectait et admirait tant.

Savait-elle réellement ce qui lui manquait en réalité ?
Elle réussissait à oublier petit à petit ce qui lui pesait tant. Elle voyait bien qu’elle se sentait mieux à présent. Mais il est vrai qu’elle se sentait comme un poids pour les gens qui l’entouraient. Elle avait besoin de se sentir utile, Gardien avait raison.

Ses paroles éclairaient son esprit si brouillé, et en réalité elle avait du mal à croire en ce qu’il lui proposait.
Passer ses heures à s’évader dans les livres, apprendre à les comprendre, chercher ce qu’ils cachent en dedans, trouver la perle et l’âme contenue dans chaque ouvrage…

En était-elle capable ? Elle doutait tant… Elle n’y croyait pas. Mais Gardien croyait en elle, et c’était pour elle bien plus qu’elle ne méritait.

A la fin du discours de Gardien, elle regarda tout autour d’elle comme si elle découvrait cet endroit pour la première fois… Comme si cet espace était une terre d’accueil pour son âme meurtrie.
Bien des gens pourraient voir la Bibliothèque comme un endroit froid et peut-être même ennuyeux. Mais pour Rhéva, tant de chaleur et de mystères l’entouraient… Il lui semblait que les livres avaient une âme et qu’ils n’attendaient que d’être ouverts.

Elle reposa ensuite son regard sur le Gardien, et elle souriait. Elle cherchait les mots qui exprimeraient son sentiment, mais elle se rendit vite compte que les mots étaient inutiles face à cet être.

Elle hocha donc la tête, et murmura enfin :

J’en serais honorée, Messire.

Puis elle s’inclina devant lui, comme pour lui présenter tous ses remerciements et lui montrer qu’elle lui confiait tout son être, et qu’il pourrait compter sur elle, et sur sa détermination.

La timide Rhéva semblait à la fois rassurée mais perturbée par les propos du Gardien, il avait l’impression que celle-ci prenait dès cet instant son destin en main, guidée par son envie de changer et sa volonté nouvelle. Les mots n’étaient pas nécessaires pour décrire cet instant dans la Bibliothèque, tout se reflétait dans les yeux brillants de Rhéva. Même si il avait été préférable de faire perdurer ces moments heureux, le Gardien savait pertinemment qu’une mission l’attendait et après avoir affichait un sourire, il s’adressa à la nouvelle assistante des écrits.

- Humaine Rhéva, je ne pense pas me tromper en lisant dans vos yeux la hâte que vous éprouver de commencer un tel travail ici, c’est pourquoi je vous propose de commencer tout de suite à gérer, à l’aide des scribes de la Capitale, ce lieu riche en savoir, pendant mon absence de l’Empire. Toutes vos nouvelles fonctions vous seront expliquées a mon retour, en attendant, je vous charge de veiller au maintien de l’ordre en ces lieux, je n’ais aucun doute que vous saurez tout aussi bien que moi mener les citoyens de l’Empire jusqu’a la voie de la Sagesse pendant cette « période d’essais ».

Le Gardien, en saluant Rhéva, se dirigea vers les portes massives de la Bibliothèque, sa mission ne pouvait plus attendre il adressa un ultime regard vers Rhéva.

« Courage Jeune humaine…patience et respect seront vos a tous les plus fidèles en ces lieux… »

(Comme tu l’as dit Rhéva, la situation des templiers devient urgente, je m’active donc pour les ingrédients, je te donnerais via mp toutes tes nouvelles fonction dans la Bibliothèque HRP et je t’adresserais en rp a mon retour ton nouveau rôle en ces lieux, tu a les scribes pour t’aider, n’hésite pas a utiliser les comme personnages ^^ )

Avec l'attaque de Tifah et les récents événements impliquant un dragon, la Bibliothèque avait fermé ses portes quelques temps, ce qui était bénéfique puisque un inventaire avait du être effectué avec l'arrivée de nouveaux livres. Les portes massives de la Bibliothèque Impériales s’ouvrirent alors laissant apparaître le Gardien qui se dirigeait vers un scribe remplaçant temporairement les fonctions de Lanos.

Scribes Remplaçant : Bienvenue Gardien, comme vous le voyez nous nous attelons aussi vite que possible à l’inventaire de la Bibliothèque.

Gardien : Et pour qu’elle soit complète, voici les manuscrits rapportés lors de mon voyage, je vais rester quelques temps pour observer les documents récents sur les ouvrages commandés.

Scribes remplaçant : Bien Gardien…

Deux scribes arrivèrent en portant une caisse dans laquelle figuraient nombreux livres, le Gardien alla consulter les derniers documents de commandes et livraison.

Dans la matinée, le Gardien fit une visite à la Bibliothèque Impériale, ses nouvelles fonctions lui avaient laissé peu de temps pour venir régulièrement en ces lieux, mais il n’en perdit pas sa qualité de gérant pour autant. Lorsqu’il vit Lanos qui avait récemment repris du service, il lui tendit un ouvrage qui lui avait été d’une certaine utilité.

Lanos : Bienvenue Gardien, votre présence ici nous rend toujours aussi allègre.

Gardien : Je vous salue Lanos, il me faut vous remettre cette ouvrage que j’avais gardé jusqu’ici, vous pouvez le diffuser dans les rayons de la Bibliothèque à partir d’aujourd’hui.

Lanos : Cela concerne t’il votre recherche à propos de…cette créature ?

Gardien : Effectivement, il me fallait approfondir cette connaissance en la matière mais trop de questions ne sont pas à poser concernant ce sujet…

Lanos : Bien Gardien…

Ainsi le Gardien quitta la Bibliothèque et regagna l’Ordre Du Savoir où une affaire des plus importante l’attendait…

En face de la Bibliothéque, un clochard faisait la manche. Froidement, le Barde l'ignora et entra dans le bâtiment impérial. Trop d'émotions l'avaient secoué en trop peu de temps et il avait grand besoin de se vider l'esprit et... le coeur.
Aprés s'être installé à un guéridon de travail, il commença immédiatement ses recherches. Leur but était de comparer et d'évaluer les connaissances médicales du Barde avec celles des impériaux en génèral.

**Aloooors... Que me raconte de beau ce livre médical?... "GIROFLE: Calme les maux de dents"... C'est vrai. Quoi d'autre?... "PERSIL: provoque des avortements si l'on mange ses racines."... Mhm! Mais il faut en broutter pour que cela fonctionne... Et ça?... "MUGUET: Plante toxique."... NOOON! Mais c'est que c'est un véritable petit génie, ce livre, là! GRANDE NOUVELLE: LE MUGUET EST UNE PLANTE TOXIQUE!!!... Par pitié, arrêtons le massacre et changeons de livre... ... ... ... Quoi?! Encore des plantes?! Rien que des plantes?! C'est des vaches qui ont rédigé ces bouquins ou quoi? Pas un seul acide? Pas un seul sulfate? Ah si: le vitriol... Je me demande qu'en même si c'est vraiment une bonne chose que de laisser de telles choses à la disposition de tous... C'est dangereux le vitriol... Donnons encore un petite chance à ce livre-ci... "MILLET: A utiliser contre la calvitie."... ... ... ... ... Cette fois, j'arrête tout. TOUT!!! Et je me concentre sur MES connaissances... ... ... ... ... ... ... ... ... ... J'y arrive pas. Tout se que j'ai lu sur la dite médecine m'a complétement ahuri et j'ignore, à présent si je dois me sentir comme un surdoué de la médecine ou juste comme quelqu'un qui connait la Médecine... la VRAIE?! C'est effrayant de voir que l'on connait si peu de choses dans le domaine de la santé... Il faut faire quelque chose... On ne peut pas dire qu'on aide les gens avec tous des remédes si... inutiles!... ... ... ... ... ... Et siiiii... Non, ça sera impossible à mettre en oeuvre... ... Bah! Ce n'est pas mes affaires, aprés tout!... Quelle heure est-il? Presque l'heure du dîner?... Dépêchons-nous de rentrer alors, l'Infirmiére va commencer à s'inquiêter...**

Avec ses affaires sous le bras, le Barde quitta la Bibliothéque et recroisa le chemin du mendiant. Cette fois-ci, il ne l'ignora pas: il se stoppa devant lui et l'observa fixement.

**J'peux p'têt pas faire grand-chose pour la médecine mais j'peux p'têt faire que'chose pour c'pauvre type, là... Un peu d'argent, de nourriture et de compagnie, lui fera le plus grand bien...**

Alramir qui tenait a consulter les livres de la bibliothèque croisa Vikinti
Tient vous ?Puis il regarda le mendiant.Il fouilla dans sa bourse et lui donne une poignée de pièce
Que faites vous ici messire vous n'êtes pas à l'infirmerie ?

Le Barbe sursauta et regarda précipitamment autour de lui. Il finit par trouver la source de la voix: ce n'était que... que le Sir Alramir.

Avec un air embarassé mais toujours avec celui de chien battu, il bafouilla quelques explications:

- Je... Je... me proméne. Ca fait beaucoup de bien aux malades de sortir un peu des piéces moites et sentant la pomme avec une petite... EUH! Je veux dire que cela fait du bien aux malades de changer d'air...

Alramir ne percuta pas sur le coup
"La pomme cela me rappelle le parfum de Serya"
Je vois.Il émit un faible sourire.Je vais vous accompagner à l'infirmerie je voulais rendre visite à Serya de toutes façon !

- A vrai dire je vais... Je vais un peu rester hors de l'Infirmiére quelques temps encore...

Il lança un triste sourire au mendiant et remarqua qu'il était aveugle.

- ... Je suis peut-être blessé mais je pense qu'il y a des gens qui ont plus besoin de... de... de soins que moi.

Il s'agenouilla devant le mendiant et commença à lui parler de la pluie et du beau temps. Puis, revenant à Alramir, lui dit:

- Ne vous inquiêtez pas pour moi, je... je rentrez seul à l'Infirmierie...

Les rues sont dangereuses la nuit donc je préfère vous attendre et puis nous pourrons parler ensemble.Il tenait à parler à quelqu'un de Serya car il se demandait si il avait vraiment ses chances même si il était fiancé avec Serya.

**Mais qu'est-ce qu'il me veut, lui?**

Le Barde leva le sourcil.

- Je n'ai jamais dit que je rentrerai pendant le courant de la nuit, Sir...

Il marqua une pause, réfléchissant à comment se débarasser de ce poids.

- ... Et pourquoi ne pas allé voir Serya tout de suite, Sir?... Faîtes-lui donc la surprise de votre heureuse venue! Préparez-lui une beau bouquet de roses et je suis sûr, qu'elle vous accueillera avec tout l'amour qu'elle vous porte.

Romain ,regarda, surpris par l'attitude de Vikinti
Si vous le dites mais il se fait tard elle doit dormir je luis rendrais visite demain matin.Faites attention à vous Messire !

- Bien... Merci, Sir.

Il tendit la main vers le clochard qui, à tatons, l'attrapa. Ainsi, il se releva.

-Pourquoi faîtes-vous cela, Sir?...
- Car... Car j'ai pris conscience que... que des gens avaient besoin d'aide et que personne ne pouvait véritablement les secourir... Je crois que c'est à cause... de cela...
- Croyez se que vous voulez mais je capte une aura; la vôtre... Elle m'intrigue, elle est étrange... Elle semble si... ambiguë... Vous avait du beaucoup souffrir Sir, vous avez du avoir énormément souffrir...

Cette déclaration du pauvre aveulge, parrut complétement abrutir le Barde. Mais ne pouvant voir sa réaction, le mendiant continua:

- ... Et puis... Et puis il semble que vous vous repprochiez des choses... Vieilles comme récentes... Et que vous essayiez de cacher des choses importantes aux autres... Des choses aussi bien rationnelles qu'émotives... D'ailleurs, vous semblez profondément secouée émotionnellement par quelque chose ou... quelqu'un.

Le Barde marqua un instant de trassaillement puis se raidissant articula séchement:

- Je... Allons nous promener!...

Et il entraîna le clochard tout en laissant Alramir sur le pavé.