battue dans les égouts

Le sol de Bélériand tremblait lourdement sous les sabots du cheval de l'officier Dragovian. L'impérial traversa une grande partie de la ville et s'arreta juste à l'extérieur de la cité. L'impérial avait analysé au préalable la carte des égouts de la ville et avait eu tout le loisir de constater que l'entrée la plus discrète se révelait être celle à l'extérieur de la ville: la ou les eaux usées se déversaient. A peine descendu de sa monture une dizaine hommes cagoulés et vétus intégralement de noir l'abordèrent. L'un d'eux s'avança vers l'officier et l'aida à descendre de sa monture. Django salua tour à tour tous les hommes, vérifia les identités de chacun avant d'enlever son long manteau, dévoilant la même tenue que ses compagnons. Django attacha solidement son long manteau à la selle de son cheval et infligea une légère claque sur sa croupe. L'animal hénit brievement avant de s'élancer en direction de la cité. Django se retourna vers les hommes et leur expliqua brièvement le but de l'opération.

-Je vous ai réuni ici pour faire une battue dans les égouts...C'est l'une des seules zones que nous n'ayons pas fouillé. Au fait, si vous croisez un homme vétu d'une tenue de milicien c'est normal. J'ai pensé que les ravisseurs de l'ambassadeur sont passés par quelque entrée d'égout pour arriver au château. C'est pour ça que ces miliciens vont fouiller touts les acces aux égouts du château. Sur ce, j'espère que vous avez pris vos briquets elfiques. On se déplace par groupe de deux. Sergent Lylat et sous-lieutenant Oroch , vous venez avec moi afin de former le groupe de trois. Pour le reste je souhaite que chaque aigle blanc s'associe avec un rôdeur.

Les soldats hochèrent simultanément la tête et ouvrirent la grille menant aux égouts. Une odeur d'urine mélée de sueur leur prit aux narines avec force. Django redressa son foulard noir sur son nez et s'engouffra suivi de ses hommes dans les égouts.

(Hrp: nous y voila donc à la battue =D, Vyn pourrait-il en donner le résultat ainsi que le résultat de la recherche des miliciens du château merci d'avanceuh =D)

[hrp: briquet elfique = impossible. Un briquet de fabrication naine là oui.]

Lorsqu'un groupe fait une battue, il y a du bruit. Des bruits de pas, des bruits de toux, de raclement de gorge, des chuchotements. Bref, une battue ne se fait certainement pas silencieusement.

Alors que les hommes de l'officier Dragovian s'avançaient dans les égouts, ils découvrèrent effectivement des traces d'un bivouac très rapide. Quelques toiles de chute pour les tentes, un feu éteint. Aucunes traces d'hommes, ce n'était pas là qu'ils se trouvèrent les ravisseurs. Peut être alors que l'Officier comprendra -t-il maintenant que les égouts servaient uniquement de passage d'une zone à une autre? Cela est encore un mystère..

(hrp: au temps (ou autant) pour moi...j'me basais sur le briquet de Sylphysius qui était elfique selon ses dires )


Django soupira en découvrant les tentes, certes celà constituait une preuve que des hommes avaient passé une nuit ici mais guere plus. Toutefois le feu était récent et celà confirmait plus que probablement l'hypothèse que les ravisseurs aient eu un acces au château et aux rues par les égouts. ''Raison de plus pour continuer'' se dit-il intérieurement. L'impérial expliqua brièvement à ses hommes qu'ils allaient continuer leur battue dans les égouts avec un nouveau but: trouver les bouches d'égouts menant aux lieu des explosions, celle la plus proche du château ainsi que la plus proche de la ruelle on l'on trouva le dessin. L'officier demanda à l'un des hommes de son groupe de quitter les égouts pour affecter quelques soldats à la surveillance des égouts. L'homme hocha la tête et se mit en route, laisssant son groupe dans puanteur des lieux. Django suivit un instant son subordonné des yeux puis le groupe partit à la recherche de son objectif suivant. Un grand fracas attira l'attention du groupe de l'officier. Les deux hommes s'avançèrent vers l'origine du bruit et débouchèrent sous la bouche d'égout de la rue au fameux symbole. Il s'averra que l'origine du fracas n'était autre que le fantasque De Renine qui croupissait dans les eaux usées. Django se tourna vers son collègue et lui ordonna de se rendre à la caserne afin de prévenir les miliciens et les soldats que de dangereux criminels erraient dans les rues et que former quelques équipes de recherches sans négliger la protection de la caserne ni du château et encore moins celle des rues pourrait s'averer utile, sans oublier aussi de surveiller toutes les entrées d'égouts de la ville.S'il ne pouvaient les empècher d'errer dans les villes ils pouvaient néanmoins les empêcher de retourner dans les égouts. De son côté l'officier adressa quelques claques sur le visage de De Renine afin de faciliter le réveil de ce dernier tout en vérifiant la cause de sa chute. C'est ainsi que l'officier trouva l'énorme bosse en forme d'oeuf ressortant de l'arrière du crane du soldat. L'impérial prit une voix grave et lança au soldat

-Par Donblas, De Renine? Que faisiez-vous dans les rues seul?! Qu'avez-vous découvert avant de vous faire assomer? Et surtout...Pourquoi n'aviez-vous pas de coéquipier présent?

Les réponses coulaient de source pour Django et il sentait qu'il devrait prendre des mesures à l'encontre de O'wolf mais pour le moment il y avait des choses plus importantes à faire que de sonner les cloches au poulperesque.

Bon, sur ce coup-ci (c'est le cas de le dire) O'Wolf n'avait rien vu venir. Un superbe coup le fit perdre connaissance et zouh! dans les égouts... Une vague lumiére du jour s'éloignait de plus en plus et la violence de l'impact sur le sol, le fit complétement plongé dans le noir le plus complet... jusqu'aux baffes charmantes, douces et aimantes d'un Officer Django qui n'avait pas l'air d'être trés content.

- Euh... Beu-beu-beu-beu-beu......

Visiblement, le coup derriére la tête lui avait laissé quelques séquelles.

- Beuh?... Zoffizier?...

Peu à peu tout lui revenait mais il lui semblait tout à fait clair, qu'il ne fallait surtout pas raconter à Django des bobards. Rien que la vérité. Un peu déformé.

- Aaah... Comme je l'ai dit à Alramir... Je suis partie faire quelque chose que les Poulpy m'ont demandé de voir... les horaires d'ouverture d'une boutique... Mais je me suis perdu... J'avais un plan sur moi, je l'ai ouvert et puis plus rien, le néant.

Sans aucune raison apparente, O'Wolf regarda l'homme qui lui parlait avec des yeux énormes: c'était qui ce type? Qu'est-ce qui s'était passé? Zut! Alors! Le black-out total dans son esprit!...
Il se rappelait de son nom, vaguement de sa vie passée et quelques lumiéres de l'enquête et le visage d'un de ses agresseurs... non, ça, c'était une autre affaire mais une idée germa dans son esprit... Et si... Ohohohoh, ça serait méchant... Mais ça laisserait un peu plus de temps à O'Wolf en compagnie de Serya... On pouvait tenter le coup et puis, les prétextes ça se trouve si facilement.

- Monsieur! Monsieur!

Il courait et appelait l'homme qu'il l'avait remonté tout à l'heure, à la surface de Bélériand...

- Je... J'ai vu le visage d'un de mes agresseurs! Je l'ai vu! Je l'ai vu!...

Et même si son visage exprimé l'anxiété croissante d'un homme qui a perdu la mémoire, tout son esprit était focalisé sur le jeu d'acteur amnésique qu'il était en train d'opérer.
Et les risques pour l'Empereur? Il aurait été suicidaire de l'attaquer dans sa salle du trône sachant qu'il devait être sous une haute surveillance continuelle et que personne n'aurait pu l'approcher à part sa garde rapprochée et quelques personnes avec qui il aimait s'entretenir. Et en pleine journée, ça aurait été de la folie que de forcer le château impérial. Le faire exploser? Il aurait vraiment trés invraissemblable de faire entrer une charette dans le couloir de la Salle du Trône. Et le planter dans cette même salle? Plus probable. Mais les visites devaient être fouillées depuis les accidents impériaux. A moins qu'on confirme et qu'on accepte l'hypothése d'O'Wolf et qu'on s'avoue à soi-même qu'il y avait peut-être un ou des traitres dans les rangs impériaux. Mais le Château devait être ultra-surveillé et l'ennemi serait rapidement maîtrisé. Donc bon. S'il y avait quelque chose dans ce genre, ça ne serait pas tout de suite et serait trop risqué dans l'état actuel des choses.