Arrivée de Dyarque

Nombre de messages : 32 Date d'inscription : 27/08/2005

Je sens les muscles de mon cheval sous mes cuisses. Je me sens... Bien. De retour chez moi, en quelques sortes. De retour dans cet Empire que j'ai tant chéri plus jeune, comme étant l'Idéal d'une société. Je suis toujours jeune, mais j'ai perdu une partie de ma fougue.

Mon regard se porte vers la direction supposée du duché de Ancês. Le Manoir des Kailakith me manque, mais je ne regrette rien. Cet exil m'a fait beaucoup de bien, mais maintenant, il est temps de rentrer.

Je retire prestement de mon index la chevalière. Mieux vaut caché un temps ma parenté... Je m''adresse donc aux gardes postés devant les lourdes portes de la ville.

Est il possible d'entrer ?

Je me masse le cou. Une étrange cicatrice propre aux victimes des vampires est bien visible. Mieux vaut ne pas la cacher, le fait que je reste stoïque sous un soleil de plomb, comme celui d'aujourd'hui, me semble une preuve suffisante...

Les gardes étaient en train de discuter des températures qui semblaient être à la hausse ces derniers temps lorsque l’inconnu se présenta à eux sur son noble destrier. L’un des gardes observa aux alentours pendant que l’autre scrutait le jeune homme.

-« Il vous ait possible d’entrer. Si vous devez voir l’autorité en place, nous vous délivrerons un parchemin prouvant l’officialité de votre visite. »

Le Garde en voyant la tenue et le cheval du visiteur pensait qu’il s’agissait peut être d’une visite officielle. Rare étaient les paysans à détenir un cheval aussi bien entretenu et une tenue nette.

Nombre de messages : 32 Date d'inscription : 27/08/2005

J'hésite.
Dois je me présenter sous le nom de Dyarque Kailakith ? L'idée est tentante, ça fait longtemps que je n'ai pas fait de visite officielle ; pour ainsi dire jamais. D'un autre côté, que leur dire ? "Bonjour, mon nom Dyarque, je suis..."
Non, mieux vaut ne pas y penser. Malgré les quelques preuves que j'ai amené avec moi, la vérité est difficile à concevoir, même pour voir...

Eh bien...

D'un autre côté, si je ne le fais pas maintenant, quand le ferais je ?

Rien de tout cela. Je souhaite juste entrer.

Rendre officiel ma visite ? Donner mon nom ? Dangereux, si je décide finalement de renoncer à ce projet totalement fou. Pourtant, un doute persiste.

Impossible de voir l'autorité en place sans ce parchemin ?

Le Garde dévisagea un moment le jeune homme puis reprit la parole.

-« Eh bien.. vous devrez passer par la Mairie qui vous organisera alors une potentielle entrée au Palais et la réception de la personne que vous avait demandé. Ce sera plus long bien entendu mais ce sera comme le peuple lui-même le fait.

Si vous n’avez rien à ajouter, l’entrée est par ici. »

L’homme désigna l’entrée de Bélériand d’une main et les deux hommes se déplacèrent pour laisser entrer l’inconnu.

Nombre de messages : 32 Date d'inscription : 27/08/2005

Je soupire, à l'idée de perdre du temps. Allez, Dyarque, lance toi. Tu ne peux que y gagner.

Très bien. Dyarque Kailakith, de la Maison Kailakith, en Ancês, souhaite pénétrer dans Bélériand.

Je regarde les gardes. Ils ont fiers allures, de vrais soldats. Un rapide coup d'oeil sur mon épée bâtarde me rappelle que mon entraînement est loin d'être fini. Me penchant légèrement, esquissant un petit sourire en coin, je demande de ma voix la plus assurée. Bien sur, du haut de mes 17 ans, ça doit faire plus ridicule qu'autre chose, mais il paraît que mon père avait un certain charisme, même à cet âge...

Si vous pouviez me rédiger ce petit parchemin.

Le Garde parut légèrement surpris.

-« Eh bien.. vous étiez porté disparu depuis un moment après la mort de votre mère. Je présume que vous expliquerez cela en Ancês après votre retour. »

Le garde sortit tout simplement un parchemin pré préparé pour les occasions de genre et le tendit au jeune homme.. Le Soldat se gratta la nuque en disant qu'il disait beaucoup de "eh ben" ces temps ci.

-« Voilà.. vous êtes en visite officielle. »

Nombre de messages : 32 Date d'inscription : 27/08/2005

Je regarde le parchemin, le lisant rapidement, sans bouger. Comment diable ce garde peut il être au courant. Ma Maison n'a jamais été qu'une Maison Mineure du grand duché qu'est Ancês... Ou peut être ai je tout simplement sous estimé son importance.

Eh bien, merci mon brave.

Ma voix garde une trace de surprise, que je supprime dans le milieu de la phrase, ce qui doit donner un drôle de résultat. Bon, passons. La nouvelle d'un jeune noble de retour de vadrouille va surement se répandre... Je montre d'un rapide geste du bras tenant le parchemin la porte.

Par là ?

Je n'attend pas de réponse. Je range le parchemin dans la même sacoche que celle contenant la chevalière, et je pénètre dans la ville. Où aller ?

» Chambre de Dyarque