Pluie de larmes de Sang...

Dans cette partie de l'Empire, la journée était superbe, magnifique, resplendissante! Un beau soleil, de la bonne humeur à chaque coin de rues, une brise assez forte néanmoins mais plein de badauts dans les allées du marché. Rien n'aurait pu aller mieux.

Ici, un homme portait sur ses épaules sa petite fille; là, un vieux couple se promenait dans la main; et là encore, un marchand s'étonnait de voir tant de clients lui acheter ses beaux fruits sucrés. Les montreurs de phénoménes de foire étaient de sortie sur les grands axes du marché, les enfants courraient entre les jambes des flâneurs, les commerçants vantaient les mérites (réels comme illusoires) de leurs étalages de marchandises...
Pendant le milieu de l'aprés-midi, le vent souffla plus fort, faisant s'envoler quelques chapeaux de ces messieurs et soulever les robes de ces dames. Mais cela ne fit que refroidir la température, et cela faisait du bien aux passants.

Soudain, aux quatre coins du marché, des cris d'horreur et de terreur retentirent... Quelques chose d'assez dérangeantes pour provoquer des mouvements de panique dans la foule venait d'être réalisée.

Tombant du ciel, des sacs de toiles venaient de s'écraser sur le sol. Leur contenu? Des botus de corps d'enfants ainsi qu'une multitude de papiers griffonnés.
La brise soufflait fort à ce moment, assez fort pour faire s'envoler chacun de ces papiers dans chacune des rues de Bélériand.
Ainsi, tout le monde pouvait lire les quelques lignes écrites dessus:

Citation :

"Surveille mieux tes enfants, Ambassadeurs Neal Vyn! Même ceux des démons respectent les morts que les tiens! Dans le cas contraire, je me serai déjà amusé avec le corps d'une de mes premiéres victimes impériales... Car, mesdames et messieurs, il y a eu d'autres victimes avant celles-ci! Mais ça, vous ne le saviez pas, mesdames et messieurs... Mais ça, personne ne le savait, sauf l'Ambassadeur Neal Vyn! Car il vous ment depuis le début, mesdames et messieurs et il vous mentira encore... Car ce n'est que le début des carnages impériaux...

"Alors Vyn? Parviendras-tu à arrêter cette folie meutriére qui secoue l'Empire? Mais pour cela, tu sais comment faire: attrape-moi Neal Vyn! Attrape-moi si tu peux!"

En cette journée de marché la population était rassemblée et flanait a ses achats. L'officier Django était a l'étal d'un des bouchers du marché et l'asaillait de question quant a la qualité de sa marchandise

-Elles sont bonnes vos côtes de porc?
-Ben oui...elles sont comme d'habitude quoi...
-Comme d'habitude? Bah alors j'en prends pas...Et votre volaille
-Toute fraiche, je m'en suis occupé hier!
-m'ouais...je crois que je vais prendre des côtelettes d'agneau, une portion
-C'est vous qui voyez monsieur

L'officier sortit sa bourse de sa poche, défit le noeud serrant la bourse et en sortit quatre piece d'or quand un bruit sourd lui fit tourner la tête a lui et au gens a proximité. L'officier vit un sac de toile taché de rouge, la chute l'ayant éventré il laissa son contenu choir sur la rue et ce contenu était plutôt morbide. Les premiers abats humains tombés des cris hystériques retentirent en crescendo et certains, plus sensibles ne purent retenir l'ascencion de leur petit déjeuner hors de leur bouche. L'officier ne resta pas indifférent a la situation, il s'avança, ramassa l'un des papiers et en fit la lecture puis il considéra avec tristesse les monceaux
'Cette fois c'en est assez, Vyn n'a pas réussi a l'attraper alors c'est moi qui vais le faire, de sucroit cet idiot de tueur en série va faire une émeute avec ses messages...mais bon faut que j'aille en parler a Vyn'

L'officier se retourna et quitta le marché vers les bureaux de la diplomatie d'un pas pressé.

Wegde et Biggs qui étaient sur le coup arrivèrent rapidement. Ils constatèrent les résultats tout en notant sur des parchemins.


- Biggs: Combien de sac?

- Wedge: 4 ou 5.. C'est d'une puanteur.. Et comment on peut arriver à faire ça?

- Biggs: Peu importe.. Faisons notre travail.

Pendant que les deux tentèrent de calmer les foules. Quelques autres personnes débarassèrent les lieux des sacs.