[Bien au Sud de Bélériand] Champs imperiaux

O'Wolf était par terre en boule tout tremblant, soufflant comme un boeuf, a la proie de violentes convulsions.

Il ne répondit pas aux gardes, il se contenta de les regarder avec deux yeux remplis d'effroi. Aucun son ne pouvait plus sortir de sa bouche sauf d'inquiêtants gêmissants de peur. Mais lorsqu'il vit que sa "chambre" fut ouverte, il tenta de se précipiter hors de la tente à quatre pattes en hurlant:

"LE CIEL! JE VEUX VOIR LE CIEL!!!"

Les 2 sentinelles l'attrapèrent, un bras chacun. Puis elles s'échangèrent des regards bizarres.

Sentinelle1: C'est quoi de cette comédie encore...
Sentinelle2: On nous a bien dit qu'il était atteint, bah je t'offre la preuve...

Intrigué par les curieux agissement du détenu, ils l'emmenèrent juste devant l'entré.

Sentinelle1: Bon t'es content, tu l'as vu le joli ciel?

O'Wolf leva la tête en direction du ciel... Ses yeux s'agrandir pendant que ses mains se tendèrent vers les nuages.

"Oh... Que c'est beau..., souffla t-il."

Et ce fut le noir total mais un noir qui fut accompagné par de la neige et le froid. Il y avait au loin, un chemin escarpé qui menait à un château de glaces. O'Wolf avait froid, ses pieds et son torse étant nus, il voulut donc aller dedans. A l'intérieur, il n'y avait qu'un trône et sur ce trône, il y avait une femme: la Blonde et elle s'approchait vers lui. Dés lors, plus elle s'avançait vers lui, plus O'Wolf avait de plus en plus chaud. Elle le regarda avec amour, lui sourit et lui envoya une énorme gifle.

"AIE!!!"

O'Wolf se réveilla en sursaut. Il regarda avec surprise, les deux gardes qui l'épiaient bizarrement.

"Hein? Non!"

Il se débattut en blêmissant comme un mort:

"Emmenez-moi où vous voudrez mais pas sous cette chambre! PITIE!!!"

Dès qu'il fut de retour dans sa "chambre", ses cris recommencérent avec plus de force.

"Enfermez-moi dans une cage à l'extérieur mais, de grace, ne me faîtes pas retournez dans cet enfer!"

Mais les sentinelles indifférentes, le jetérent sur son lit.

"AAAH! Non!"

Il sauta de son lit et tomba mal sur son épaule, les cris de terreur se changérent en cris de douleur mais la peur n'avait pas disparu et s'était intensifiée...
Et c'est en se trainant, qu'O'Wolf voulut une nouvelle fois sortir du dessous de la tente en suffoquant:

"De l'air! De l'air!"

La pièce était trés fraiche, pas plus de 10° "normaux" et ne présentant que peu de lumière, l'atmosphére se trouvait idéal pour O'Wolf. Mais il avait encore mal à son épaule sur laquelle il était tombée, certainement un déboitement, rien de très important en somme mais cependant assez douloureux.

Il regarda autour de lui pour voir s'il était seul et posa sa main droite sur son épaule gauche. Il serra les dents et fit faire un mouvement sec à son épaule.... Un cri fut étouffé et puis, il eut un gros soupire de soulagemment.

La pièce sombrait peu à peu dans une inquiêtante pénombre rendant impossible tout travail satisfaisant. Mais O'Wolf commença à balayer proprement et soigneusement la salle, sans être nullement gêner par ses obscurité gourmande de lumière, comme si la salle était baignée de clarté...

Le lieutenant constata avec ravissement que, cette fois, il y avait UN travail que le nouveau venu pouvait executer sans executer une quelconque crise...

- 'La prochaine fois je refuse tout les prisonniers de ce genre... Ca demande trop de temps... Trop d'effort... '

Le lieutenant se retira, et prévint le chef cuisinier de prendre en charge O'Wolf.

- T'en fais pas mon p'tit gars.. T'auras ton boulot.
Dis, t'sais cuisiner p't'être? Attention, j'parle pas d'empoisonner les hommes hein...

Le ventre légèrement rond, le crâne presque chauve et possedant de jolies petites joues boursouflées, le chef cuisinier attentendit la réponse du nouveau venu pendant qu'il balayait.

"Euh... Oui, quelques trucs mais rien de spectaculaires..."

Il se passa la main derriére la tête et se la gratta en la penchant légèrement sur le côté, en signe d'embarra.

"J'peux aussi essayé de vous faire des plats de mon pays, si vous m'en donnez le temps et les ingrédients."

Pendant qu'il parlait, ses iris parraissaient inexistantes.

Pendant quelques instants, O'Wolf a se qu'il pourrait faire avec des pommes de terre et des carottes et il se rappela une vieille recette de soupe froide...

Il appela un garçon:

"Tu peux allé m'acheter des betteraves rouges, des concombres, des oeufs, du yaourt, de la crême fraiche, des citrons, de la vodka, du ciboule, du sucre, de la moutarde, et des bouquets d'herbes de province?
- Mais... pour combien de personne?
- Compte pour plusieurs régiments entiers.
- Et pour l'argent?
- Le camarade Alliage se chargera de l'addition."

Le garçon partit en courant et O'Wolf lâcha dans un soupire:

"J'espère pour moi, que le génèral ne m'en voudra pas trop..."

Et se hâtta de finir de balayer pour ensuite, être prêt à cuisinier au retour du garçon.

( Enflure )

Plusieurs petites charettes bien garnies arrivèrent devant la cantine, sous le regard interloqué du cuisinier:

- Mais..Mais...
Qu'est ce que c'est que tout ça?

Il fixa longtemps O'Wolf en se demandant s'il était à l'origine de cette soudaine apparition d'ingrédients.

- Tu... C'toi qui?..

(Merci de m'insulter ô mon inestimable tyran adoré pour qui j'adore tant souffrir avec cette jouissance sadique que je vous procure.)

"Ah! Les charettes de provisions sont arrivées! Ralacho! Bon, mettez-moi ça vers les cuisines, là-bas... Merci..."

Puis, posant le balais sur un mur, O'Wolf répondit au cuisinier d'un ton d'où trahissait rien d'un mensonge.

"Non... Enfin, si un peu mais pas vraiment. C'est à cause du génèral Alliage, il voulait à n'importe quel prix avoir une "soupe froide à la vodka" pour son dîner. Il m'a donné des crédits pour acheter les ingrédients manquants, c'est tout..."

( Mdr! )

Le cuisinier haussa les épaules et fit signes qu'on envoit le tout aux cuisinse, où une quantité importante de nourriture et d'ingrédient s'entassèrent dans la réserve...

- Et t'comptes nous faire quoi alors, l'nouveau? Faudra bien qu'tu mexpliques ta recette si tu veux pas préparer la nourriture tout seul hein, enfin ça pourrait être une occupation passionante pour les 8h à venir.

Les quelques apprentis du cuisinier finirent de tout transporter à la réserve et se rassemblèrent derrière le chef cuisinier, attendant de savoir quel plat ils devraient préparer.

O'Wolf mit un tablier et sortit les ustensiles de cuisine et parla avec la voix des grands dirigeants:

"Et bien... Vous trois, allez éplucher les betteraves, les carrottes, et les faîtes cuir dans l'eau bouillante pendant 30 minutes, avec les pommes de terre que vous aurez lavé mais pas épluchées... Toi, tu feras durcir les oeufs et tu sépares le jaune du blanc que tu couperas en petits morceaux... Ensuite, vous éplucherez les pommes de terre et les concombres. Vous couperez en morceaux les patates, les concombres, les carrottes et les betteraves. Puis pendant que l'un de vous coupera les herbes de provence, quelques autres écraseront le jaune d'oeuf et ajouteront le sel, les herbes, la moutarde, le sucre, la crême, le yaourt et le jus de citron en versant la vodka. Il faudra bien mélanger et ajouter le blanc d'oeuf, les légumes. Puis, on couvrira et laissera au froid pendant 1 heure. Lorsque ça tout sera prêt, mettez encore des herbes et, si y a, un glaçon. Compris?"

"Désolé, mais j'aime pas ne pas bouger."

Il lui fit un clin d'oeil complice et attrapa deux longs couteaux qui trainaient sur prés d'une grosse miche de pain. Il en mis un dans chaque main et commença à découper en tranches fines et régulières les premiers légumes prêts puis se précipita à séparer le blanc du jaune de l'oeuf et de couper les herbes de provence.

"Hey, toi! N'oublie pas de verser la vodka!"

Et il partit l'aider en versant une bonne rincée de vodka dans la soupe.

"Ca devrait largement allé.
- C'est pas un peu trop?...
- Non, moi, j'trouve pas."

Plusieurs bouteilles d'alcool avait déjà été vidée en seulement quelques litres de soupe.

Il arrêta gauchement son geste d'aroseur de vodka et resta pendant un moment abruti. Quoi? On l'empêchait de faire la cuisine, la vraie, du pays des Glaces?! Vraiment, les traditions se perdaient... Et dans un gros soupire, O'Wolf rangea la bouteille de vodka dans un coin mais depuis quelques temps déjà, O'Wolf, à cause des vapeurs brûllante qui sortaient des casseroles, avait éprouvé un pressant besoin de boire et de se rafraichir un peu. Il reprit la bouteille d'alcool à moitié pleine, et en reversant d'un coup en arriére sa tête, avala en une seule bouffée d'air, tout le contenu de la bouteille devant le regard hébété des cuisiniers. Puis, il poussa un grand "AAAAH!" de satisfaction et reposa dans un coin la bouteille entiérement vide, et retourna en sifflotant, comme un homme sobre, au travail.

C'est ainsi qu'un grand repas fut donné aux troupes des champs, un mélange rafraichissant et... Saoulant... Le cuisinier appelera communément ce plat la "Soupe Wolfy", qui servira dans les grandes occasions ou en guise de prime pour l'armée.

En guise de remerciement, cadeau de la part du Général qui venait de recevoir la facture, le prisonnier O'Wolf travailla toute la nuit dans les champs avec la charrue ( Oui oui mais je t'aime quand même ) jusqu'à ce que l'aube soit entièrement levée.

Le lendemain une charette l'attendait, sa semaine de pénitence s'achevait ici.

(En esperant que tu auras "apprécié" ce petit sujet RP en attendant la fin de ta semaine de pénitence =') )

"Quoi? Déjà?"

La sentinelle qui l'accompagné acquiésa silencieusement. Alors, O'Wolf regarda les cusines et toute l'équipe qui l'avait aidé dans toutes ses nouvelles recettes. Il se rappela aussi du premier jour dans les champs et la tête du lieutenant qui le caractérisait de: "petite nature". Mais surtout, il se souvint de la colère froide qui avait animé le Génèral le jour où il avait reçu la facture de la "soupre Wolfy".

*Lili m'aime bien, ça crêve les yeux.*

Mais déjà sa grande épopée lui revint dans sa tête et lui fit pousser un gros soupire nostalgique.

O'Wolf monta dans la charette et quand celle-ci s'en alla, un rayon de soleil vint tapper sur la peau de O'Wolf qui il se leva et avec son petit mouchoir blanc fit des signes d'adieu aux champs et à toutes les équipes de travailleurs...

- En route pour Bélériand, ho!

Le cocher fit claquer son fouet en l'air et la charette s'en alla dans les routes sinueuses du Sud de l'Empire, pénétrant dans la forêt imperiale pour s'en retourner vers la capitale.

[/Fin des corvées et de mise en esclavage]